Un policier repousse une bombe lacrymogène lors de manifestations antigouvernementales à Nairobi, le 16 juillet 2024 au Kenya AFP Tony KARUMBA

Malgré le retrait du projet de loi de finance 2024-2025 et limogeage de la quasi-totalité de son cabinet, la population kényane continue de militer pour la démission du Président William Ruto. Encore une fois ce mardi 16 Juillet 2024, plusieurs dizaines de Kenyans ont manifesté dans les rues de Nairobi, la Capitale du Kenya, pour demander au chef d’État du pays de se retirr du pouvoir. Comme ce fût le cas depuis mi-juin, la police kenyane a dispersé à coups de gaz lacrymogènes les manifestants anti-Ruto.

LE FACTEUR HAÏTI, le 16 Juillet 2024._À l’initiative des jeunes, hommes et femmes issues de la « Génération Z » (des jeunes nés après 1997), une nouvelle journée de manifestation pacifique a été organisée le mardi 16 Juillet 2024, à Nairobi, la Capitale du Kenya.

Ces jeunes manifestent toujours dans le même objectifs : « exiger la démission du Président William Ruto ». Et ce, malgré le retrait du projet de loi de finance 2024-2025.

Un manifestant brandit un drapeau kényan dans un nuage de gaz lacrymogènes, le 16 juillet 2024 à Nairobi AFP Tony Karumba

« Ruto doit partir du pouvoir (Ruto must go) », ont scandé les protestataires tout le long de leur parcours, ont rapporté plusieurs médias du pays.

Pour disperser la foule, la police kényane a fait usage des grenades lacrymogènes et des canons à eau, ont poursuivi des médias kenyans.

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En réaction, les manifestants ont critiqué et dénoncé le comportement qualifié de « brutal » affiché contre eux par les policiers kenyans.

Une bombe lacrymogène tirée par la police explose lors de manifestations antigouvernementales à Nairobi, le 16 juillet 2024 au Kenya AFP Tony KARUMBA

« La police nous brutalise, alors que nous manifestons de manière pacifiques. Beaucoup de jeunes protestataires en sont sortis blessés.Or, nous ne sommes pas armés, nous n’arborons qu’un drapeau, celui de notre pays pour revendiquer nos droits et ce n’est pas une arme », ont craché des manifestants en colère au micro de la presse locale et internationale.

Une bombe lacrymogène tirée par la police explose lors de manifestations antigouvernementales à Nairobi, le 16 juillet 2024 au Kenya AFP Tony KARUMBA

Les policiers Kenyans ont dispersé la manifestation du mardi à coups de gaz lacrymogènes, quatre (4) jours après la nomination le vendredi 12 Juillet de l’Inspecteur Général de la Police Douglas Kanja.Il a succédé à Japhet Koome qui avait remis sa démission au Président William Ruto après que les premières manifestations de rues aient fait au moins 39 morts.

LE FACTEUR HAÏTI (LFH)