Un arrêt de travail sera observé à partir du vendredi 17 Février 2023, par les journalistes de la salle des nouvelles de la radio Vision 2000.Ils ont pris cette décision en vue d’exiger la remise en liberté de leur collègue, Jean Thony Lorthé, enlevé et séquestré depuis le 3 Février dernier, à Laboule 12, Commune de Pétion-Ville, par les membres du gang « Ti Makak ».
LE FACTEUR HAÏTI, le 16 Février 2023._Des bandits armés opérant à Laboule 12, un quartier de Pétion-Ville, ont enlevé en date du 3 Février 2023, le Journaliste de la Radio Vision 2000, Jean Thony Lorthé.
Le Co-présentateur du Journal « RAFRECHI MEMWA » est accompagné de son frère Odner Lorthé et une 3ème personne en route pour se rendre à Carrefour.
Quatorze (14) jours après cet enlèvement collectif, ils sont toujours séquestrés par les individus malgré les cris de détresse de sa famille, de ses amis et de ses confrères et consœurs de la presse haïtienne, entre autres.
Indignés par la prise en otage du confrère, des dizaines de journalistes issus de différents médias de la Capitale avaient organisé le 14 Février dernier, une marche pacifique à travers les rues pour réclamer la remise en liberté de Jean Thony Lorthé ainsi que ses compagnons. Toujours est-il, les ravisseurs n’entendent pas leurs cris.
Pour continuer d’exiger la libération du travailleur de la presse, ses collègues à la salle des nouvelles de la Radio Vision 2000 observeront à partir de demain vendredi 17 Février 2023, un arrêt de travail.
« En signe de protestation, nous vous annonçons que nous avons décidé d’observer un arrêt de travail à partir de ce vendredi 17 Février pour dénoncer cet acte et réclamer la libération de notre collègue », ont fait savoir les journalistes dans une correspondance qu’ils ont adressée au Directeur Général de la Radio.
Les signataires de ladite correspondance en ont profité pour exprimer leurs inquiétudes en raison de l’enlèvement suivi de la séquestration de leur collègue, Jean Thony Lorthé, alors que ses ravisseurs se montrent de plus en plus intransigeants quant à la rançon exigée.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)