Le Consultat haïtien à Paris (France) est, depuis de nombreuses années, l’objet de scandales à répétition. Ces scandales liés aux difficultés de retracer le paiement de 300 passeports et la somme de 4 5000 euros qui aurait disparu, entraînant une gestion calamiteuse dudit Consulat. Afin que la lumière luise sur les faits susmentionnés assimilables à la corruption, le Collectif Haïtien de Soutien aux Migrants (CHSM) écrit au Directeur Général de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), Me Hans Jacques Ludridge Joseph, pour lui demander de diligenter une enquête sur les 7 dernières années de gestion de l’institution diplomatique.
LE FACTEUR HAÏTI, le 14 Août 2024._À l’initiative de Moise Eugène et Chednerson Saint-Firmin, le Collectif Haïtien de Soutien aux Migrants (CHSM) a adressé une correspondance au Directeur Général de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), Me Hans Jacques Ludridge Joseph pour lui demander d’ouvrir une enquête sur les 7 dernières années de gestion au Consulat haïtien à Paris, en France.
Les chefs de file du CHSM formulent la demande au #1 de l’ULCC à la suite de scandales de corruption à répétition qu’ils ont observés depuis de nombreuses années au sein de la diplomatie haïtienne à Paris.
Selon leur dires, le caractère répétitif de ces scandales a brisé les liens de confiance entre la communauté haïtienne et ces représentations diplomatiques, et a créé une relation très conflictuelle. Ils ont fait mention de plusieurs cas de surfacturation relatifs au prix d’un passeport à 145 euros suivis de l’existence de documents non reconnus par l’Etat Haïtien facturés à hauteur de 50 euros (fiche de prorogation).
Le Coordonnateur du Collectif Haïtien de Soutien aux Migrants, Moïse Eugène a également mentionné une note de protestation en Septembre 2023, dénonçant les prix illégaux au Consulat d’Haiti à Paris et les pratiques du Consul James Rockefeller Jales.
En Aout 2023, des articles publiés dans les colonnes de médias haïtiens ont évoqué une gestion calamiteuse liée a la corruption au sein de l’institution diplomatique, alors que les salariés ne perçoivent pas leur salaire et les cotisations sociales ne sont pas payées. Or, des fonds auraient été utilisés pour des largesses auprès des parlementaires, des politiciens, et détournés à d’autres fins,entre autres.
Ajouter à cela, aucune trace de paiement de 300 passeports n’aurait été retrouvée ainsi que la somme de 400 020 euros.
Ces multiples cas sont assimilables à de la corruption qui aurait éclaté depuis 2017, selon le CHSM, ajoutant que cette enquête est nécessaire en vue de favoriser de la transparence et de rétablir le lien de confiance entre la communauté haïtienne de France et les représentations diplomatiques à Paris.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)