Des bandits armés du gang « Chiens Méchants » ont orchestré dans la soirée du samedi 10 Février 2024, une nouvelle attaque armée contre certains quartiers dans la Plaine du cul-de-sac (Cité Soleil), notamment Blanchard, Terre noire, Sarthe et Rue Germain, entre autres. Par cette offensive, ils ont tué, blessé des gens, incendié des maisons et chassé leurs occupants.
LE FACTEUR HAÏTI, le 10 Février 2024._Depuis environ trois jours les habitants de la Plaine ducul-de-sac sont sur le qui-vive suite aux attaques armées perpétrées par le gang « Chiens Méchants » contre les localités de Blanchard, Terre noire et Rue Germain [….].
Ces hommes armés basés à Shada se sont déployés dans ces zones à la conquête de territoires. Et ce, après avoir tourné le dos à leurs alliés de Terre Noire, une filiaire du G9, suite à l’assassinat de Tyson, selon nos informations.
Au passage, ils ont pillé des maisons, en incendié d’autres et assassiné des habitants dont un enfant de 7 ans (tué par balles non loin du lieu dénommé « baz bannan n» ).
Aux abois, les habitants des zones envahies par les gangs ont abandonné leurs maisons pour tenter de se réfigier ailleurs afin de sauver leur vie et celle de leurs proches.
Alerte !!!! Neg Chen Mechan yo ap debalize Blancha , Sat tè nwa nan moman yo la , yap vide bal y’ap boule kay ! Yon Blende @pnh_officiel nan zòn Babankou pou proteje Lajan pa sifi ! @DrArielHenry fè jès la @ralphonse76 @Radio_Metronome @rtvgalaxie @fernandoestime pic.twitter.com/5bxWVH2IKP
— Jean Enock Joseph (@jeanenockjoseph) February 11, 2024
Certains d’entre eux qui ne savent pas à quel Saint se vouer, ont rallié la route de l’Aéroport dans l’espoir d’atteindre la place Hugo Chavez, à Maïs Gaïté (Clercine) ou encore à Gérald Bataille.
Alors qu’ils étaient dans le pétrin, arrivés près du poste de police à « Trois Mains », ces sans abris ont été pourchassés par les policiers qui y sont affectés, pour les empêcher de se masser devant le bâtiment, ont-ils témoigné. Or, les forces de l’ordre ont pour mission de protéger et servir la population.
Ces déplacés internes sont pour l’instant (ce samedi soir) éparpillés dans les rues sans destination fixe pour passer au moins la nuit.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)