À deux (2) semaines de la rentrée scolaire prévue le lundi 11 Septembre 2023, au moins 12 écoles dont 8 publiques sont occupées par des familles chassées de leurs maisons à Carrefour-Feuilles par des bandits de « Gran-Ravin. » Ces établissements servant d’abris provisoires aux déplacés internes équivalent à 150 salles de classe indisponibles, ajoutées aux autres déjà non-opérationnelles. En revanche, une commission est mise sur pied pour statuer sur le cas de ces institutions.
LE FACTEUR HAÏTI, le 29 Août 2023._À l’initiative du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), une commission a été créée pour traiter les cas d’écoles servant d’abris provisoires aux déplacés de Carrefour-Feuilles, fuyant la violence de gangs de « Gran Ravin ».
C’est du moins ce qu’ont informé les autorités éducatives haïtiennes dans un communiqué publié ce mardi 29 Août 2023. Ils ont aussi précisé que cette commission aura aussi pour mission d’indentifier les élèves ainsi que les enseignants chassés de leurs maisons.
Depuis le début de la violence des bandits armés de « Gran Ravin », 12 écoles de Port-au-Prince dont 8 appartenant à l’État, servent de refuges aux déplacés internes venant de différentes localités de Carrefour-Feuilles.
Ces établissements contiennent 150 salles de classes occupées par ces familles à deux semaines de la rentrée scolaire fixée au 11 Septembre.
Cette quantité signafiante s’ajoute aux autres non-opérationnelles pour acceuiller les écoliers et écolières pour l’année académique 2023-2024, s’inquiète le Ministère à travers ledit communiqué.
Composée de cadres des Directions technique et départementale dudit Ministère, la commission doit aussi enquêter puis soumettre son rapport sur le nombre d’élèves et d’enseignants qui ont fui les attaques des gangs de « Gran Ravin » pour se refugier dans des écoles dans la zone métropolitaine.
Enfin de compte, les membres de ladite commission, à la fin de leur mission, auront à formuler des propositions aux autorités éducatives haïtiennes afin de trouver d’alternatives pour faciliter la reprise effective des activités scolaires dans les établissements bondés de familles.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)