Un jeune homme dont l’identité n’est pas révélée a été exécuté dans l’après-midi du mardi 12 Novembre 2024, à Port-au-Prince, par des agents de la police Nationale d’Haïti dont ceux de l’UDMO accompagnés de civils lourdement armés cagoulés, portant de T-shirts et de jeans respectivement de couleurs noire et bleue. L’action, selon des témoignages, s’est produite plus précisément à l’avenue Christophe, au Carrefour situé non loin de la pompe à essence et du bâtiment logeant le Conseil National des Marchés Publics (CNMP) aux alentours de 2h30 et 3 heures.
LE FACTEUR HAÏTI, le 13 Novembre 2024._De vives tensions ont régné durant toute la journée du Mardi 12 Novembre 2024, dans certains endroits du Centre-ville de Port-au-Prince, la Capitale d’Haïti.
C’est le cas à l’Avenue Christophe, Rue 4 et 6 et à l’Avenue N, entre autres, où des coups de feu ont été entendus.
Selon des témoignages recueillis auprès des riverains, des policiers de l’UDMO arborant leurs uniformes couramment distingués en « crème et bleu » accompagnés de civils armés cagoulés, vêtus de T-shirts noirs et de jeans de couleur bleue, patrouillaient les zones susmentionnées à la suite d’une alerte autour d’une éventuelle irruption des bandits armés.
À l’Avenue Christophe, les forces de l’ordre, ont effectué des fouilles sur certains passagers et piétons qui fréquentaient cet axe routier. Là, ils ont intimé l’ordre à un jeune homme de s’arrêter de marcher et lui ont demandé de s’identifier à l’aide de sa Carte d’Identification Nationale (CIN).Ce qu’il n’était pas en mesure de faire.
Ajouter à cela, l’individu en question ne pouvait pas fournir de détails clairs aux policiers sur sa provenance ni sur les raisons pour lesquelles il circulait sans aucune pièce d’Identification dans la Capitale haïtienne dans le contexte actuel, selon des témoins qui se confiaient à l’agence.
Sans le faire prier, les policiers et les civils armés cagoulés l’ont criblé de balles dans la tête aux environs de 2h30 et 3 heures, au Carrefour sis à quelques pas de la pompe à essence.
Jusqu’à 7 heures du soir , son cadavre gisait encore dans le sang sur la voie publique, avions-nous constaté.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)
