Le Réseau Haïtien des Journalistes Anti-corruption (RHAJAC) a réagi à la présentation des rapports d’enquête réalisés par l’Unité de Lutte Contre la Corruption sur la gestion de certains anciens fonctionnaires de l’État. Dans un communiqué, le RHAJAC a formulé ses recommendations aux autorités haïtiennes dont l’application devrait aboutir à la condamnation des corrompus et des corrupteurs.
LE FACTEUR HAÏTI, le 3 Septembre 2024._Lisez l’intégralité du communqué publié par RHAJAC
Nous, au sein du Réseau Haïtien des Journalistes Anti-corruption, constatons que l’ULCC a encore pris en compte nos dénonciations.
En effet, depuis la création de l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC), sous environ 90 rapports de corruption produits et transférés à la justice, un seul jugement de condamnation a été prononcé sur 20 ans d’engagement. Malheureusement, ces actes de corruption classent Haïti à la tête des pays les plus corrompus de la Caraïbe.
De ce fait, pour relancer et renforcer la lutte contre la corruption, il faut;
1- Réviser le décret portant création de l’ULCC afin de nommer une personne compétente, impartiale et non corrompue ayant un mandat d’au moins 10 ans.
2- Rendre la justice indépendante. En donnant un mandat de 10 ans aux Commissaires du gouvernement.
Le Réseau Haïtien des Journalistes Anti-corruption(RHAJAC) rappelle qu’en absence des recommandations suscitées, tous les rapports de l’ULCC resteront sans suite utile pouvant aboutir à la condamnation des corrompus et des corrupteurs.
RHAJAC renouvelle son engagement dans le combat contre la corruption en Haïti et fera œuvre qui vaille pour dénoncer toute manœuvre politique de l’appareil institutionnelle anti-corruption
Djovany Michel, journaliste anti-corruption et secrétaire général du Réseau haïtien des journalistes anti-corruption.
3 septembre 2024
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)