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Rareté de carburant : Le CNSCA appelle le gouvernement à assumer ses responsabilités pour éviter au pays une crise humanitaire

Le Conseil National de la Société Civile Ayitienne (CNSCA) dit constater avec la plus grande stupéfaction que depuis quelques semaines, la recrudescence du phénomène de l’insécurité dans le pays affecte toutes les sphères d’activités.Cette situation d’insécurité qui bat son plein dans le pays, particulièrement dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, a largement affecté une grande partie des réseaux de distribution des produits pétroliers, regrette Joseph Domingue Orgella Coordonnateur du CNSA.

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Le Facteur Haïti, le 24 Octobre 2021._La rareté de carburant persiste à travers le pays et a des conséquences sur les activités des différents secteurs du pays, notamment celui de la santé où des hôpitaux annonce la fermeture de leurs portes.

De ce fait, pour protéger leurs vies et éviter que camions et cargaisons ne soient pas détournés au passage par des bandits, les transporteurs refusent de s’aventurer au Terminal de Varreux en vue d’approvisionner les pompes, selon le BMPAD. Ainsi cette grève spontanée des transporteurs a-t-il causé une pénurie de carburant à travers tout le pays et, par conséquent, a favorisé le prix à la hausse du gallon de gazoline passant de 200 Gourdes jusqu’à 2 500 Gourdes, fustigue le CNSA.

Vente illicite de pétrole dans un quartier dans la Commune de Pétion-Ville, Département de l’Ouest d’Haïti

Devant cette situation de panique, où même les hôpitaux privés menacent de fermer leurs portes, le Conseil National de la Société Civile Ayitienne (CNSCA), demande aux autorités de l’État de prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’accompagner le Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement(BMPAD) dans le processus de distribution des produits pétroliers.

De plus, le CNSCA exige que le “Task Force” proposé par le Directeur Général du BMPAD, M. Fils-Aimé Ignace SAINT-FLEUR, soit fortement appuyé par la Police Nationale d’Haiti pour garantir la sécurité des transporteurs, des cargaisons et celles des camions afin que toutes les pompes soient alimentées et que l’essence y soit vendue au prix initial fixé par l’État.

Par ailleurs, les nombreuses grèves et/ les “pays lock” déjà enregistrés, à en croire le CNSCA, ne contribuent guère à l’élan économique tant souhaité par les haïtiens, elle ne font qu’aggraver beaucoup plus l’acuité de la précarité économique d’une population déjà à genoux depuis des lustres.

Toutefois, le Conseil National de la Société Civile Ayitienne, conscient des problèmes auxquels est confronté le peuple haïtien, dit inviter les autorités de l’Etat à faire tous les nécessaires pour que le carburant soit disponible dans les pompes dès le début cette semaine et qu’il soit vendu au prix fixé par l’État.

Le Facteur Haïti (LFH)