25 459 migrants haïtiens ont été refoulés en Haïti durant le moi de Mai 2023, selon le dernier rapport mensuel publié par le Groupe d’Appui aux Réfugiés et Rapatriés (GARR) sur la situation des ressortissants haïtiens en République Dominicaine.Parmi ces migrants rapatriés figurent 16 517 hommes, 6 247 femmes et 1087 filles, à en croire les chiffres avancés par les responsables de cette structure œuvrant dans le secteur des droits humains.
LE FACTEUR HAÏTI, le 17 juin 2023._Les autorités migratoire dominicaines continuent de refouler en Haïti plusieurs dizaines de milliers de migrants haïtiens en situation irrégulière sur leur sol.Pour preuve, ils ont refoulé 25 459 ressortissants haïtiens pour seulement le mois de Mai 2023.
C’est du moins ce qu’on peut lire dans un rapport mensuel de 9 pages publiés par les responsables du Groupe d’Appui aux Réfugiés et Rapatriés (GARR).
Ils sont répartis en 16 517 hommes, 6 247 femmes, 1 608 garçons et 1087 filles, selon la structure de droits humains susmentionnée. Le GARR a précisé que ces rapatriements et refoulement ont eu lieu sur divers points frontaliers officiels. C’est le cas d’Anse-À-Pitres, Belladère, Malpasse, Ouanaminthe, entre autres.
Les dirigeants du GARR se disent préoccupés par rapport aux conditions de vie et de travailler auxquelles sont exposés les migrants haïtiens en République Dominicaine.
Dans son rapport, le du Groupe d’Appui aux Réfugiés et Rapatriés a souligné que ces compatriotes haïtiens font face à une discrimination systémique qui se manifeste à différents niveaux de la société dominicaine. Aussi, ils sont victimes de préjugés, de traitements injustes en raison de leur origine haïtienne.
Ajouter à ces mépris, les ressortissants haïtiens
n’ont pas d’accès aux services de base, notamment, l’éducation, les soins de santé et le logement décent, entre autres, a dénoncé le GARR.
En plus, la structure de défense des droits humains se désole du fait que les autorités migratoires dominicaines poursuivent les pratiques abusives à travers les arrestations arbitraires, la détention prolongée des personnes migrantes dans des conditions inhumaines et malsaines, les expulsions forcées et les traitements violents.
« Les opérations de déportation, rapatriement ou refoulement se font souvent dans l’irrespect des procédures légales.Le pire dans tout ça, les victimes sont privées d’un procès équitable et à une protection juridique », ont déploré les responsables du GARR qui appellent les autorités à adopter de nouvelles mesures drastiques afin que les droits des migrants haïtiens cessent d’être violés à travers le monde.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)