L’étau se resserre aux cous de Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin suite à l’éclatement d’un scandale de corruption au sein du Conseil Présidentiel de Transition.Ces derniers, respectivement Representants de l’Accord du 21 Décembre, Parti Pitit Desalin et la coalition politique EDE / RED / Compromis Historique auraient exigé cent millions (100 000 000) de gourdes du Président du Conseil d’administration de la Banque Nationale de crédit (BNC), Raoul Pierre-Louis pour qu’il soit reconduit à son poste.
LE FACTEUR HAÏTI, le 25 Juillet 2025._Le Gouvernement haïtien et le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) entament depuis plusieurs semaines des discussions devant aboutir à la nomination des Directeurs Généraux et Directrices Générales pour compléter le Gouvernement.
Confier des postes de Directions à quiconque dans le Gouvernement de Transition coûte des millions de gourdes aux yeux des Conseillers-Présidents, Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin.
En effet, selon les rumeurs, ces trois Membres du Conseil Présidentiel de Transition coordonné par Edgard Leblanc Fils exigereraient cent millions de gourdes (100 000 000) du Président du Conseil d’Administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC), Raoul Pierre-Louis s’il veut conserver son poste.
Selon les informations publiées par le Quotidien « Le Nouvelliste », l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) s’est saisie de la dénonciation de corruption contre les Représentants de l’Accord du 21 Décembre, de Pitit Desalin et du Regroupement EDE / RED / Compromis Historique au sein de la structure présidentielle.
Dans la foulée, la Direction Générale de l’ULCC entend former une Commission d’enquête pour vérifier les accusations relatives à la dénonciations sont fondées.
Si le Premier Ministre Garry Conille, lors de son installation, avait déclaré faire de la lutte contre la corruption l’une des priorités de son Gouvernement, certains Conseillers-Présidents, quant à eux, feraient de ce fléau, la norme pour mener au bas-fond la barque d’un pays noyé dans une crise socio-politique, économique et sécuritaire sans précédent.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)