Le Conseil National des Télécommunications (CONATEL) a approuvé la demande d’autorisation des services d’accès à l’internet par satellite STARLINK et SWARM (service d’Internet des Objets (IoT) de la compagnie SPACEX en Haïti. Déjà, les techniciens de la société du milliardaire Américain Elon Musk travaillent pour commencer à tester en phase bêta le projet, selon une note du CONATEL.
LE FACTEUR HAÏTI, le 2 Août 2022._Selon le CONATEL, cette décision intervient après la demande d’autorisation pour Haïti de l’entreprise américaine Space Exploration Technologies Corporation (SPACEX) en date du 5 juillet dernier.
Après l’analyse du dossier, l’instance mère des Télécoms en Haïti annonce avoir accepté le 29 juillet dernier pour une période de test, l’avènement de cette méthode d’accès à l’Internet qui sera étalé sur 4 mois et équipera les 20 sites de la Direction de la Protection Civil (DPC) et sur une période de 2 ans, 5 autres sites.
C’est le cas de l’Université Campus Henri Christophe de Limonade, la Bibliothèque Michèle Tardieu, l’Hotel Karibe – Environnement de support BINUH (United Nations) et l’école Saint François de Xavier de Ounaminthe et l’Assiociation Haïtienne des TIC (AHTIC), entre autres.
C’est quoi « STARLINK »
STARLINK est un fournisseur d’accès à l’Internet par satellite de la société SpaceX qui repose sur un groupe de satellites artificiels identiques qui travaillent de concert pour fournir une prestation en assurant généralement une couverture quasi-complète de la planète.
En cours de déploiement depuis 2019, la constellation repose sur environ 2000 satellites opérationnels depuis juin 2022 et prévoit d’atteindre 12 000 satellites d’ici 2025 et 42 000 satellites à l’avenir. Starlink compte déjà environ un demi million de clients dans plus d’une dizaine de pays dans le monde comme récemment la République Dominicaine.
À titre de rappel, l’accès à l’Internet par Satellite est une Technologie qui a comme principal objectif la capacité de fournir une couverture d’internet inégalée ou d’autres types de technologies comme la fibre optique, l’ADSL pour ne citer que cela ne peuvent pas atteindre en raison d’un manque d’infrastructures comme les zones isolées, en haute mer ou à la montagne.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)