Les policiers Fermetus Emelin, Clovis Peterson et Piton Wilkens, respectivement 30ème, 32ème et 31ème promotion, ont été tués par balles des bandits armés le dimanche 9 juin 2024, à Delmas 18. En réaction, le Conseil Présidentiel de Transition exprime son indignation et promet d’œuvrer en vue de renforcer la capacité opérationnelle de la force publique haïtienne afin de neutraliser les bandes armées.
LE FACTEUR HAÏTI, le 9 juin 2024._Nouvel assassinat de policiers en Haïti. Ils sont au nombre de trois (3) dont les noms sont Fermetus Emelin, Clovis Peterson et Piton Wilkens, rapportent le Syndicat National des Policiers Haïtiens (SYNAPOHA).
Ils ont été abattus dans l’après-midi du dimanche 9 juin 2024, par balles des bandits armés à Delmas 18 au moment de se rendre à Solino pour secourir la population de ce quartier sous l’emprise des gangs.
Le triple meurtre suivi de la blessure par balle d’un 4ème policier ainsi que l’incendie d’un véhicule blindé de la police ne laissent pas sans réaction le Conseil Présidentiel de Transition.
Dans un communiqué, la structure présidentielle dit « exprimer son indignation suite à l’embuscade ayant coûté la vie à ces trois (3) agents de la PNH qui faisaient partie de l’Unité anti-gang (UTAG) »
Le CPT dit également condamner cet incident malheureux au cours duquel un autre policier a été grièvement blessé par balles et un blindé incendié.
Tout en adressant ses plus vives condoléances aux familles des victimes ainsi qu’à leurs collègues de l’institution policière, le Conseil Présidentiel de Transition dit renouveller sa ferme détermination à tout mettre en œuvre en vue de renforcer la capacité opérationnelle de la force publique haïtienne afin de neutraliser les bandes armées et favoriser ainsi la prévalence d’un climat de paix et de sérénité sur toute l’étendue du territoire national.
Aussi faut-il rappeler que ces policiers ont été tués huit (8) jours après la visite du Premier Ministre désigné, Garry Conille dans certaines zones de la région métropolitaine de Port-au-Prince afin d’évaluer l’ampleur des dégâts causés par les bandits armés de la coalition « viv ansanm » dans la Capitale.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)