Les violences armées orchestrées par des bandits de la coalition « viv ansanm » contre plusieurs quartiers de Port-au-Prince, la Capitale d’Haïti, ont forcé le déplacement massif de plus de 20 000 personnes en l’espace de 4 jours. Ces données ont été communiquées le dimanche 17 Novembre 2024, par l’Office International de la Migration (OIM), précisant que plus de 17 000 sont hébergées dans 15 sites dont dans des écoles et des institutions étatiques.
LE FACTEUR HAÏTI, le 17 Novembre 2024._Depuis environ une semaine, les habitants des quartiers de Solino, Delmas 24, Nazon et Christ-Roi, entre autres, ne savent à quel Saint se vouer face aux violences armées instaurés par les bandits de « viv ansanm » dans ces zones.
À preuve, en l’espace de 4 jours, ils ont forcé le déplacement massif et involonntaire de plus de 20 000 personnes dans différents quartiers situés dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, selon les chiffres communiqués le dimanche 17 Novembre, par l’Office International de la Migration (OIM).
Parmi les 20 000 personnes et plus qui ont fui la violence croissante des gangs armés en quête de nouveaux territoires, plus de 17 000 sont hébergées dans 15 sites dont dans des écoles nationales et dans certaines institutions étatiques, notamment au Bureau de l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), à Bourdon.
L’OIM précise que ce nombre élevé de déplacés internes n’avait pas été observé dans la Capitale haïtienne depuis Août 2023, alors qu’un nouveau Gouvernement vient tout juste d’être installé avec, entre autres, pour mission de rétablir la sécurité dans le pays, notamment à Port-au-Prince et d’organiser les élections générales en 2025.
L’ONG internationale a ajouté que la fermeture du trafic aérien suite aux tirs ciblés contre des avions commerciaux dans le ciel de Port-au-Prince, l’accès restreint au principal port maritime du pays et les routes dangereuses contrôlées par des groupes armés ont laissé la zone métropolitaine dans un état de paralysie quasi totale, aggravant ainsi les souffrances d’un population déjà vulnérable.
Aussi faut-il rappeler que selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme dans son récent rapport, la violence liée aux gangs armés a causé près de 4 000 morts en Haïti en 2024.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)