La précurseure générale malgache a confirmé le mardi 20 juillet 2021, l’arrestation de deux hommes à Madagascar. Ils répondent aux noms de Paul Rafanoharana, un Franco-Malgache et Philippe François, un Français.Ces deux-là envisageaient d’assassiner de « hautes personnalités politiques » du pays dont le président de la République Andry Rajoelina.
Le Facteur Haïti, le 22 juillet 2021._Les autorités malgaches confirment avoir déjoué mardi, un tentative d’assassinat planifiée contre le président, en la personne de Andry Rajoelina.
En effet, mardi la Précurseure Générale du pays a annoncé que deux hommes qui seraient les principaux suspects ont été arrêtés. Il s’agit de Paul Rafanoharana, un Franco-Malgache et Philippe François, un Français, entre autres.
Ces deux ex-militaires français auraient eu pour missions principales d’assassiner de « hautes personnalités politiques », dont le président de la République Andry Rajoelina.
Auprès de la cour d’appel malgache, la Précurseure qui s’est exprimée mercredi soir, a déclaré que les deux hommes auraient été inculpés pour atteinte à la sûreté de l’État.Depuis leur arrestation, ils sont placés en garde à vue avec leurs épouses, elles aussi arrêtées. »Les enquêteurs auraient les preuves matérielles relatives à cette tentative d’assassinat », selon le Procurseure.
Patrick Rajoelina, le conseiller spécial du président malgache, qui est de passage en France, parle d’une affaire d’une extrême gravité. Il a révélé que les enquêteurs disent avoir des preuves irréfutables.Des armes auraient notamment été saisies lors des interpellations. L’un des Français aurait même reconnu son implication, persiste et signe t-il, rapporte Radio France Internationale (RFI).
«Le peuple malgache est inquiet.Le fait de savoir que son président est menacé par un certain nombre de forces étrangères notamment. C’est une vraie inquiétude. Et puis, à qui profite le crime ? Est-ce que ce petit groupe de personnes est isolé ou est-ce que cela procède d’une véritable machination ? Enfin, naturellement, on se pose la question par rapport à ce qui s’est passé au Mali, au Tchad, en Haïti… », a conclu le Conseiller du Président Andry Rajoelina, selon le média précité.
Le Facteur Haïti/ Via RFI