Le Premier Ministre de facto d’Haïti, Ariel Henry, ne compte pas laisser le pouvoir d’aussi tôt et envisage d’organiser les élections générales au plus tard le 31 Août 2025. C’est le Premier Ministre des Bahamas, Philip Davis qui en a fait l’annonce le mercredi 28 Février 2024, au terme du 46ème Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la Caricom organisé à Georgetown, en Guyanne.
LE FACTEUR HAÏTI, le 29 Février 2024._ Le 31 Août 2025 est la date retenue par le Premier Ministre defacto, Ariel Henry pour l’organisation des prochaines élections générales en Haïti. C’est le média américain, Miami Hérald qui a révélé la nouvelle via un article publié dans ses colonnes sous l’estempile de la Journaliste Jacqueline Charles, citant les déclarations du Premier Ministre des Bahamas, Philip Davis.
Cette annonce survient après une vague de protestations au cours du mois de février contre son gouvernement. Les protestataires reclamaient le départ du locataire de la primature en raison de l’aggravation de la situation sécuritaire, de la violence et de la cherté de la vie dans le pays.
Selon le média floridien, Philip Davis, a laissé entendre que pour parvenir à cette fin, le bloc régional de 15 membres connu sous le nom de CARICOM enverrait une équipe d’évaluation soutenue par les Nations Unies, les États-Unis, le Canada et l’Organisation des États américains pour aider à la planification des élections. en Haïti.
De retour d’Haïti, le comité doit soumettre son rapport à la communauté caraïbéenne d’ici le 31 mars, a poursuivi le Premier Ministre des Bahamas, Philip Davis. Il a souligné que l’engagement électoral d’Ariel Henry est « un pas important dans la bonne direction » vers la restauration du gouvernement constitutionnel et de l’autorité en Haïti.
Avant d’enclencher le processus, la Communauté des Caraïbes, a-t-il déclaré, prévoit également d’inviter des Haïtiens clés à participer à une réunion.
Ayant accédé au pouvoir en juillet 2021 après avoir été nommé par le Président Jovenel Moïse, Ariel Henry semble être déterminé à faire perdurer la crise en restant s’accrocher au pouvoir malgré un bilan mitigé à la tête du pays.
Inébranlable dans son projet et de sa volonté manifeste de rester au pouvoir, ses opposants semblent devoir attendre deux autres années pour prendre le pouvoir.Ce qui permettrait au neuro-chirurgien de boucler un mandat présidentiel de 5 ans, alors que son passage à la Primature devait durer entre 90 à 120 jours.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH) / Domond Willington
