Les Gouvernements haïtien et dominicain se sont affrontés le jeudi 12 Octobre 2023, sur la Tribune de l’Organisation des États Américains (OEA). Les échanges avaient porté sur le conflit existant entre Haïti et la République Dominicaine autour de la construction d’un canal sur la rivière Massacre, à Ouanaminthe (Nord’Est). Lors de son intervention, l’Ambassadeur haïtien auprès de l’OEA, Léon Charles appelle à la poursuite des travaux de construction.
LE FACTEUR HAÏTI, le 13 Octobre 2023._L’Ambassadeur d’Haïti auprès de l’Organisation des États Américains (OEA), Léon Charles, a appelé jeudi, sur la tribune de l’OEA, à la poursuite des travaux de construction du Canal d’irrigation alimenté par la rivière Massacre.
Lors de son intervention, l’ancien Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti, a déclaré haut et fort que « La construction du canal ne va pas s’arrêter.» En dépit de ces déclarations, Les autorités gouvernementales haïtiennes ne viennent pas en aide aux habitants de Ouanaminthe.
L’Ambassadeur en a profité pour rappeler à la République Dominicaine qu’elle doit reconnaître le droit d’Haïti, en tant que Nation habilitée à utiliser les eaux de son affluent frontalier.
M. Charles prévient que le travail ne sera pas paralysé en se basant sur l’article 10 du Traité de paix, d’amitié et d’arbitrage, signé par la République dominicaine et Haïti, en 1929, rappellant que ledit traité stipule que les rivières et autres voies navigables doivent être utilisées par les deux pays de manière juste et équitable.
« La construction du canal ne va pas s’arrêter, compte tenu de la topographie de ce fleuve et de cette zone et dans l’esprit de l’article 10 de ce traité de 1929. Le Gouvernement haïtien allègue son droit d’utiliser les ouvrages sur cette zone de manière juste et équitable de manière équitable, avant tout, la zone de la rivière Masacre qui alimente la partie qui correspond à notre pays », a défendu l’ambassadeur devant la session de l’OEA.
Pour finir, León Charles a appelé au dialogue entre les parties pour trouver une solution viable, sans que les deux nations ne soient affectées.
LE FACTEUR HAÏTI (LFH)
